💡Baromètre 2022 RSE, où en est-on ?

Une prise de conscience sous contrainte

Si pour 86% des entreprises interrogées, les enjeux du développement durable sont importants ou très importants, les deux principaux moteurs de la RSE restent la contrainte légale et le marketing.

Cet effet de contrainte est particulièrement marqué dans les grandes entreprises qui auront toutes réalisé leur bilan carbone annuel fin 2022.

Au-delà du symbole, il ne faut pas négliger l’effet papillon avec le phénomène « d’avalanche réglementaire » en direction des parties prenantes. Lors de la réalisation du bilan carbone, les grandes entreprises doivent également récolter celui de leurs fournisseurs. Cela les incite donc à choisir des partenaires qui font déjà leur bilan carbone (ou tout du moins qui engagent cette réflexion), ce qui bien sûr les encourage fortement à mettre en place une comptabilité carbone pour rester compétitif.

L’argument marketing est, sans trop de surprise, le premier moteur de la RSE. L’image de marque et la marque employeur sont en tête des préoccupations, ce qui confirme que la RSE reste un outil de communication particulièrement puissant. Le point noir étant que le marketing ne représente pas vraiment un vecteur d’engagement long terme et s’adresse parfois davantage à la forme qu’au fond.